Pour ceux qui n’ont pas encore lu le premier épisode, les gogos ce sont les « enfants différents » c’est à dire handicapés.
Avoir un enfant handicapé n’est pas de tout repos, vous vous en doutez, et les débuts sont difficiles. Car, au-delà des contraintes imposées par le gogo lui-même, il faut gérer celles des non-gogos. Médecins qui changent d’affectation, éducateurs qui partent en formation, parents en vacances … tout cela est très normal, mais quand on traverse une phase déstabilisante de sa vie, c’est dur d’être lâché par les personnes sur qui on compte, un peu comme si ton psy t’annonçait, en pleine thérapie, qu’il a piscine, maintenant, le mardi. Mais très vite, on avance, on prend de nouvelles dispositions et on rencontre de nouvelles personnes.
Ce qui vérifie deux clichés plus vrais que jamais : on s’habitue à tout et personne n’est irremplaçable; Mes amis aussi évoluent; eux aussi ont eu besoin de prendre la mesure du handicap de ma fille pour créer une relation spéciale avec elle. Je n’ai pas eu à trier, personne ne m’a tourné le dos, tout le monde s’est adapté et tous sont parfaitement naturels et adorables avec elle. Je sais bien choisir mes amis !
Vous ètes formidable
Merci Brigitte ! 🙂