la mdph

Il y a beaucoup d’organismes qui s’occupent des personnes handicapées.
Je reconnais la chance que nous, les français, avons de bénéficier d’interlocuteurs dédiés. Il y a par exemple la MDPH (Maison des Personnes Handicapées), l’organisme chargé de l’accueil et de l’accompagnement des personnes handicapées et de leurs proches. C’est rigolo car l’organisme qui s’occupe de ma sécu d’illustratrice s’appelle justement la Maison des Artistes. L’emploi du mot « Maison » dans les deux cas me suggère que les artistes sont un peu les E.T. de l’administration, les faibles d’esprit du formulaire, les débiles de l’URSSAF.

Dans les faits, je n’ai que très peu de contacts avec la MDPH : ils m’envoient les cartes d’invalidité et transmettent à la CAF l’ordre de me donner des allocations mensuelles. Mais tous les deux ans, je dois faire remplir à un médecin en ville un formulaire qui détaille les handicaps de Rose pour renouveler ces cartes d’invalidité et ce droit à des allocations. Pour la MDPH c’est normal de vérifier si nous sommes toujours éligibles aux aides, en fonction de l’état de l’enfant. Pour nous, c’est galère de répéter à nouveau la longue liste des choses que Rose ne fait (toujours) pas.

Entre le moment où j’envoie le dossier et celui où je reçois les cartes d’invalidité, il arrive que la carte en cours se périme (il m’est déjà arrivé plusieurs fois de les attendre 6 mois), ce qui pose un problème chez Accès PLUS, le service des personnes handicapées de la SNCF, à notre écoute et à notre service. Car les conseillers ne vendent des billets de train qu’aux personnes handicapées titulaires d’une carte d’invalidité valide. J’ai beau leur expliquer que, même avec une carte périmée, Rose sera encore handicapée dans un mois, ils sont réticents. Après une bonne petite soufflante dans les bronches, ils finissent par obtempérer et me vendent un billet de train. C’est là que commencent nos aventures ferroviaires, à suivre bientôt dans l’article poupette prend le train