Il y a une période très difficile dans la vie d’un parent de gogo, c’est la naissance des enfants des autres. Tout comme les infortunés qui n’arrivent pas à concevoir d’enfant, nous avons parfois des envies de meurtre quand nous contemplons les adorables bambins de nos amis. Ils ne sont pas plus beaux ni plus intelligents que nous, ces couples qui ont réussi à pondre ce merveilleux poupon gigoteur ! Ils sont même plutôt bêtes et moches, ces enfoirés. Et ils en font plein d’affilée, sans fausse note, tous blonds aux yeux bleus avec un QI de 250. Putain.
Et moi, tac, du premier coup, un gogo. Bon, plusieurs années après, je peux vous donner le résultat des courses : d’abord cette période aigrie ne dure pas (heureusement) et j’adore les enfants de mes amis qui sont vraiment des top-moumoute-petite-personnes. J’aurais bien fait une liste de mes préférés mais ça va faire des histoires.
Ensuite, gogo ou pas, les enfants évoluent chacun à leur façon et je connais beaucoup de non-gogos qui donnent du fil à retordre à leurs parents, alors que ma Rosette est adorable (je dis ça là tout de suite maintenant, très vite juste avant qu’elle ne commence son adolescence).
Parce que moi j’en ai connu, des gros relous de 5 ans blonds aux yeux bleus avec un QI de 250, hein.
Je n’ai donc pas eu de deuxième enfant, j’avais déjà de quoi bien m’occuper. (Et y’a des gens qui ont eu 2 gogos ou plus, donc ça calme).
Et j’ai bien fait ! D’abord, on n’est pas obligé de faire des enfants. Et puis j’ai rencontré un homme parfait, divorcé aussi, avec 3 enfants tout faits. Et ça c’est le top ! pas d’accouchement, pas de biberon, pas de couches ! mes Toufaits aussi sont parfaits, je les kiffe. Ils sont gentils, beaux et intelligents, on s’adore, Rose s’entend très bien avec eux et … on ne les a qu’un week-end sur deux. Bisous, mes petits Toufs !!